Salon International du Livre - Grimaldi Forum Monaco

XIIème Salon International du Livre de Monaco
15 et 16 avril 2023 – Grimaldi Forum

Bonheur, émotion... ces mots de la présidente, Mme Yvette Gazza Cellario, reflètent
parfaitement l’ambiance de ce salon qui chaque année connaît un succès grandissant.

André Malraux était-il un prophète lorsqu’il prévoyait que le 21ème siècle serait spirituel ou ne serait pas ? (*). En tout cas un visionnaire et les sujets traités ou parfois seulement évoqués dans la littérature actuelle font apparaître une prise de conscience laissant à penser qu’il n’y a pas d’autre choix qu’un éveil spirituel en opposition au matérialisme ambiant, pour éviter la disparition de l’être humain sur notre belle planète terre.

Les livres présentés à ce salon n’échappent pas à cette observation, à commencer par «Dieu, la Science, les preuves», où les auteurs Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies
retracent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l’existence de Dieu, n’hésitant pas à dire que «aujourd’hui le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle».

Et pour continuer avec les écrivains qui parlent de Dieu ou de pouvoirs divins, on ne peut manquer de citer Jean-Claude Antakli et son épouse Geneviève, écrivains et également correspondants de guerre, avec «Le Silence de Dieu» et autres ouvrages sur la vie de grands Saints au Liban et en Syrie, qui ont fait de nombreux miracles dans ces pays et partout dans le monde.

Un peu plus loin, en face d’Olivier Bonnassies, Natascha Somsen, présente son livre en
anglais « This is Thought » qui démontre comment science et spiritualité sont liées de manière à ne faire qu’un.

Sur le stand qui juxtapose celui de M. et Mme Antakli, Madeleine-Marie Davaine, nous entraîne, avec «Confidence de Lucie» et «l’Homme Voilé», dans son univers magique de
spiritualité, de philosophie, d’ésotérisme où la symbolique tient également une place importante.

Enfin, tout à côté de Madeleine-Marie Davaine, Philippe ROSSET conclut, entre autres, dans son «Merlin la Magie de la Conscience» que «quoiqu’il en soit, nous sommes en train de nous libérer de siècles de matérialisme et de mécanisme»

Nadia Mucci, quant à elle, imagine dans son «Rêve du Papillon» sauver les populations d’un mal pernicieux grâce à une créature ailée...

Et pour permettre au lecteur, de participer à ce rêve, celui-ci pourrait imaginer que le papillon de Nadia Mucci va sortir du livre, s’élever dans l’espace jusqu’à aller s’introduire dans l’une des nouvelles intitulée « Attention : fragile » extraite de «L’Arbre des Possibles», de Bernard Werber, pour venir sauver les habitants d’un univers, tombé sous l’emprise de rats devenus dieux et leur permettre ainsi de retrouver leur souveraineté, par la spiritualité.

La place manque ici pour parler de tous les autres auteurs qui, quelque part dans leur ouvrage, remettent en cause le matérialisme de notre époque pour faire appel à plus d’amour et de partage, et de tous ceux qui contribuent à apporter quelque chose pour le bien-être de
l’humanité.

Pour n’en nommer que quelques uns, cependant, je pense à Gilles Charpentier avec sa
« Tentation du Divin », à Olivier Forest, qui avec «Horizon» cherche à rendre leur liberté aux «contributeurs», à Pascal Dague qui, dans Mythes et Légendes, nous parle des rapports de l’être humain avec le divin. Puis, dans un autre genre, à Félicitas Guillot qui avec ses livres illustrés dont « Haro sur les (micro) plastiques » s’adresse aux enfants, afin de créer un dialogue pour les aider à réfléchir et préparer un avenir plus serein, à Maurice Vinitzki et Christian Zerry pour leur livre «Sauvés par la Musique», à Florence Neuville, avec «Les Petites Graines», «Les Maux en Clair», à Stéphane Carlier pour «Clara lit Proust» à Yves Bertorello pour ses bandes dessinées dont «Justes parmi les Nations», Tome 1 : Les réseaux de la liberté, et bien d’autres...

Je me réfère aussi à tous les conférenciers qui ont pu ainsi mieux faire connaître leurs œuvres et partager avec un public passionné, leurs rêves d’avenir, nous incitant à aller percer plus loin leurs mystères. Je pense à Philippe Kayne avec «Les Conquérants d’Aton» qui d’année en année, nous tient en haleine avec la sortie d’un livre et de nouvelles découvertes sur les civilisations anciennes.

L’humour est un art en politique et qui mieux que Jean-Louis Debré pouvait nous en parler,
avec son livre «Quand les politiques nous faisaient rire». Comme pour la spiritualité,
souhaitons que l’humour revienne aussi en politique, malgré les événements difficiles que la
planète traverse, afin d’apporter de la légèreté et appréhender tout cela avec un peu de
hauteur, une distance qui nous permette de mieux distinguer quelles sont les véritables zones
d’ombre.

Un grand merci à la Présidente, Mme Yvette Gazza Cellario, pour avoir créé ce salon et pour en avoir fait l’événement tant attendu et apprécié qu’il est devenu aujourd’hui.

(*) la formule exacte fait débat, car d’après André Frossard, André Malraux aurait dit devant lui, en 1968, « Le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas ». C’est sûrement pour cela qu’en 1975, Malraux écrivait dans « Le Point » du 10 décembre : « On m’a fait dire que le XXIe siècle sera religieux. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire »

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Texte et photos © Pascale Digeaux